Un syndicat fort peut faire entendre votre voix de travailleur·euse. Plus sa base est importante, plus il obtiendra de résultats. Des syndicats forts peuvent intensifier leurs efforts quand ils négocient avec plusieurs employeur·euse·s. Ils peuvent ainsi améliorer les salaires et les conditions de travail et lutter contre les inégalités.
Il est possible de renforcer la négociation de branche en l’intégrant à la législation et aux politiques publiques. Par exemple, on peut envisager la création de commissions composées de syndicats et d’organisations patronales. Ces commissions pourront alors négocier et fixer des conditions de travail et des normes minimales pour un secteur donné. Un·e citoyen·ne peut soutenir les partis en faveur d’une telle législation, par exemple lors des élections.
Les syndicats peuvent faire beaucoup pour développer la négociation de branche. En fonction du cadre juridique et de la volonté des employeur·euse·s, de nombreuses stratégies peuvent être envisagées pour œuvrer à l’établissement de normes par le biais de conventions collectives s’appliquant à plusieurs entreprises. Contactez UNI Europa pour en savoir plus sur les stratégies et options en question.
L’extension de la couverture de conventions collectives existantes est également une option. En fonction du cadre juridique et de la culture nationale, les syndicalistes peuvent entreprendre d’étendre les accords sectoriels existants à des secteurs ou des entreprises connexes. Cette stratégie est également envisageable au niveau des entreprises. Une convention collective pour une seule entreprise peut être étendue à l’ensemble des filiales et des fournisseurs, ou aux services connexes. Cela n’aura pas seulement pour effet d’accroître le nombre de travailleur·euse·s couverts par une convention collective : Il sera alors possible de mettre en commun les ressources des syndicats et des employeur·euse·s, ce qui rend les négociations collectives plus professionnelles et efficaces.
L’employeur·euse a tout à gagner d’un accord de branche. Pour soutenir la négociation de branche, les employeur·euse·s ont intérêt à former des fédérations patronales qui auront le droit et le mandat de mener des négociations collectives en leur nom.
Convaincre les autres employeur·euse·s de la nécessité des conventions de branche peut également contribuer à réduire les craintes ou les résistances suscitées par la négociation de branche. Si aucune négociation n’a lieu chez ces autres employeur·euse·s, vous pouvez même aider ces organisations à mettre en place des négociations d’entreprise comme tremplin vers des accords de branche.
Les employeur·euse·s peuvent également se regrouper au sein d’une « coalition de bonnes volontés ». Ce groupe devrait soutenir l’idée de faire progresser la négociation de branche et d’ouvrir des négociations avec les syndicats.
Il est possible de renforcer la négociation de branche en l’intégrant à la législation et aux politiques publiques. Par exemple, on peut envisager la création de commissions composées de syndicats et d’organisations patronales. Ces commissions pourront alors négocier et fixer des conditions de travail et des normes minimales pour un secteur donné. Un·e citoyen·ne peut soutenir les partis en faveur d’une telle législation, par exemple lors des élections.
En outre, les syndicats signalent parfois que certains employeur·euse·s ne respectent pas ou ne participent pas aux négociations de branche et conseillent de mener des actions contre ces entreprises. Un·e citoyen·ne peut soutenir ces actions.
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