UNI Europa demande de meilleures conditions pour remédier à la pénurie de main-d'œuvre

Le 31 janvier, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le Premier ministre De Croo, au nom de la présidence belge du Conseil de l'UE, ont co-organisé le Sommet des partenaires sociaux de Val Duchesse.

Le sommet a mis l'accent sur l'importance du dialogue social pour relever les défis urgents du monde du travail, notamment les pénuries de main-d'œuvre et de compétences. Le sommet s'est conclu par la signature d'une "Déclaration tripartite pour une Europe prospère - la Déclaration de Val Duchesse", destinée à mettre fin à l'impasse dans laquelle se trouve le dialogue social européen.

La déclaration stipule que "les signataires s'engagent à faire chacun leur part pour amener davantage de personnes sur le marché du travail, améliorer les conditions de travail, faciliter la reconnaissance des qualifications et intégrer les travailleurs venant de l'étranger, par le biais du dialogue social et de la négociation collective". Pour aller de l'avant, la Commission, en coopération avec les partenaires sociaux, "présentera un plan d'action visant à remédier aux pénuries de main-d'œuvre et de compétences d'ici au printemps 2024".

Différentes propositions

UNI EuropaLe Syndicat européen des travailleurs des services a participé à une audition en février sur les pénuries de main-d'œuvre et de compétences et a soumis une réponse écrite. Tout en reconnaissant les efforts déployés par la Commission pour encourager les engagements conjoints des partenaires sociaux, UNI Europa a souligné les divergences de vues entre eux sur les causes et les solutions des pénuries de main-d'œuvre. En outre, deux plans d'action distincts sont nécessaires, car les pénuries de main-d'œuvre et de compétences sont deux problèmes différents qui appellent deux solutions différentes.

Plus précisément, UNI Europa a souligné que la solution ne consistait pas seulement à proposer des formations ou à accroître la migration et la mobilité. Dans de nombreux secteurs des services, la pénurie de main-d'œuvre est due à un taux de rotation élevé, à des emplois à temps partiel involontaires, à des contrats zéro heure, à un grand nombre de jeunes travailleurs, à la flexibilité, aux bas salaires et à des taux élevés de violence et de harcèlement. Par conséquent, les employeurs doivent offrir des parcours de carrière attrayants avec des emplois stables et de qualité, en garantissant des salaires équitables et de bonnes conditions de travail par le biais de la négociation collective, en particulier au niveau sectoriel.

Lire l'intégralité de la soumission ci-dessous.

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