La présidence belge de l'UE peut utiliser les marchés publics comme "levier pour le respect des droits sociaux".

Le 17 octobre 2023, le vice-premier ministre belge Pierre-Yves Dermagne a prononcé un discours sur les projets de la prochaine présidence belge de l'UE, en espérant qu'elle placera la barre très haut dans la dimension sociale.

Il a indiqué que la présidence belge insistera sur le fait que "le dialogue social a un rôle central à jouer"et prendra au sérieux l'augmentation des inégalités dans la société.

M. Dermagne a soulevé la question des marchés publics comme un point essentiel : "[les marchés publics] sont en effet un levier pour renforcer l'écologisation de notre économie, mais aussi pour mieux assurer le respect des droits sociaux. La recherche des prix les plus bas ne doit pas être le seul critère pris en compte par les pouvoirs publics." Et il a souligné qu'il s'agissait d'une préoccupation majeure lors de l'élaboration de la directive sur les salaires minimums adéquats.

Il a également souligné que l'adoption de la directive européenne sur le salaire minimum et son objectif de couverture de 80 % des négociations collectives dans chaque État membre de l'UE "est historique". Il est convaincu que sa transposition aura un " effet d'entraînement positif ".effet d'entraînement positif"sur les salaires et le développement des négociations collectives.

En outre, la future présidence organisera les sommets sociaux tripartites, en déclarant que " [...]nous voulons une collaboration étroite avec les partenaires sociaux"et qu'il espère des "des propositions concrètes".

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